Le Petit Nicolas en créole de Guyane
Les aventures du Petit Nicolas sont maintenant disponibles en créole de Guyane. « Ti Nikola –a Kréyol Gwiyanè » s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs de langue créole ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur patrimoine linguistique. On estime à 50 000 environ le nombre de locuteurs dans ce qui est le plus grand département français.
Cette traduction fidèle au chef d’œuvre de Goscinny et Sempé, est agrémentée d’un lexique pour certaines expressions : « dire des sottises » se dit « Di kouyonnad » et « faire des galipettes » , « I ka planté bannann ». Mais sans parler le créole de Guyane on aura pas trop de mal à comprendre ce que veut dire : "Ti Nikola, mé li manz la soupe pou grandi, momon la di"
« Lé Korèk ! » « C’est chouette ! »
Retrouvez six histoires extraites de La Rentrée du Petit Nicolas en créole de Guyane et en français. ( On va rentrer – Les Invincibles – La cantine – Souvenirs doux et frais – La maison de Geoffroy – Excuses ).
Une traductrice de renom :
Aude Désiré est originaire de Guyane, Doctorante en histoire elle est titulaire d’un master 2 à l’EHESS. Enseignante pendant trente deux ans en région parisienne, elle est aujourd’hui responsable du Centre de documentation et d’information du centre Félix Eboué de Cayenne. En 1996, elle a obtenu le premier prix de poésie « Kalbas lo ». Elle a notamment traduit Les fables d’Esope et Le Petit Prince en créole guyanais. Elle est co-auteur du Guide de créole guyanais de poche (Assimil).
Collection : Le Petit Nicolas dans les Langues de France
La France est riche de 75 langues de France. Les éditions IMAV se sont lancées un défi : traduire le Petit Nicolas dans toutes ces langues. L’œuvre de Goscinny et Sempé sera peut-être la première à réaliser ce tour de Gaule au complet. Ces traductions s’inscrivent dans le cadre d’une ambitieuse collection des « Langues de France » visant à promouvoir la diversité linguistique de la France.
Les langues de France sont définies comme « les langues régionales ou minoritaires parlées traditionnellement par des citoyens français qui ne sont langues d’aucun autre Etat. »