Les bêtises du Petit Nicolas
« Pour les grimaces, je suis très fort » explique Nicolas. Pour les bêtises aussi, lui et ses copains sont très bons. Comme le jour où quelqu’un a fait sauter un pétard en classe - Pan ! - au moment où le Bouillon rentrait. Tout le monde a été puni. On n’a jamais su qui était le coupable. Mais pour ce qui est de faire le pitre Nicolas a un rival : Tonton Eugène. C’est le frère de papa, « il fait tout le temps des farces et il rit très fort. Il raconte des blagues mais je ne les ai jamais entendu parce que quand il commence à les raconter on me fait sortir ».
Pour l’anniversaire de Mémé les auteurs nous font découvrir toute la famille de Nicolas. Sont rassemblés pour l’occasion oncle Casimir, tante Mathilde, tante Dorothée, oncle Sylvain, tante Amélie, et tous les cousins, Roch, Lambert, Clarisse, Eloi. Comme dit Nicolas « c’est un chouette jour », car les enfants se battent et tous les adultes crient et se chamaillent. Il n’y a pas que les enfants qui font des bêtises.
BONUS : L’inventaire des bêtises du Petit Nicolas
Voici rassemblé un florilège hilarant des bêtises de Nicolas et de ses copains : « La maîtresse a crié que nous nous conduisions comme des petits sauvages, qu’elle en avait assez, qu’elle allait drôlement nous mater, qu’elle m’avait vu donner un coup de pied à mon camarade ». Dans ce registre, les auteurs avouent volontiers qu’ils se sont inspirés de leurs propres souvenirs : « J’ai commencé à faire des grimaces bien avant de commencer à parler » racontait René Goscinny.